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Signer la pétition La pétition Ensemble nous disons « NON » au « Choc des savoirs »

Le ministère s'entête à vouloir mettre en place le projet conservateur et passéiste du « choc des savoirs » présenté il y a quelques mois par Gabriel Attal devenu Premier ministre. Ce projet est néfaste à l’École pour les élèves et pour les personnels. Au lieu d’en guérir les maux, il renonce à les voir et va les accroître.

À l’appel des organisations syndicales FSU, UNSA, FO, Sgen-CFDT, CGT Educ’Action et Sud, nous nous opposons à ce plan qui :

  • trie socialement les élèves en organisant les cours de mathématiques et de français en groupes de niveau, ce qui va immanquablement accentuer les inégalités scolaires ;
  • remet en cause le droit égal d’accès à la poursuite d’étude pour tous les élèves, principe fondateur de l’École publique, en conditionnant l’accès direct au lycée par la mise en place de classes prépa-seconde en LGT ou LP pour les élèves admis en classe de seconde mais échouant au diplôme national du brevet au lieu de fournir tous les moyens nécessaires pour la réussite des élèves ;
  • désorganise les collèges par la réorientation de l’utilisation de la marge, accentuant encore les inégalités, la détérioration des emplois du temps et la réduction ou la suppression d’enseignements disciplinaires, de dédoublements ou d’options ;
  • va dégrader considérablement les conditions de travail par la grande insuffisance des postes et la surcharge des classes ;
  • remet en cause la liberté pédagogique avec des méthodes, des manuels et des progressions communes imposés ;
  • dépossède les enseignant·es de leur expertise professionnelle notamment par l’imposition d’évaluations nationales standardisées à tous les niveaux.

Nous dénonçons les fondements de cette politique au détriment des élèves les plus fragiles et socialement défavorisés.

Nous dénonçons leurs conséquences qui ne feront qu’aggraver les conditions de travail des enseignantes et enseignants, mais aussi de tous les personnels.

Nous dénonçons le risque important de voir apparaître des classes de niveau en collège.

Pour défendre l’École publique, l’accès à une culture commune pour tous les élèves, la liberté pédagogique et les conditions de travail, nous vous demandons l’abandon de ce projet de réforme et un investissement massif pour l’École publique et la réussite de tous les élèves.

Communiqué intersyndical

Pour l’École publique, un plan d’action dans la durée !

La journée de grève du 1er février a été une réussite : à l’appel de nos organisations syndicales, des centaines de milliers de collègues se sont mis en grève, des écoles étaient fermées, la grève était majoritaire dans certains collèges et lycées. Les cortèges des manifestations étaient denses, preuve de la force de la mobilisation.

Nos collègues ont clairement exprimé leur attachement à l’Ecole publique. Ils ont aussi dénoncé le mépris de la ministre de l’Education mais surtout l’orientation de la politique menée par l’exécutif : absence de revalorisation salariales, choc des savoirs qui symbolise une modèle d’Ecole passéiste et conservateur qui va à l’encontre de l’intérêt des élèves et des personnels. Cet ensemble de mesures est une redoutable remise en cause de la liberté professionnelle des enseignants et va poser les bases d’une École du tri social à l’image des groupes de niveau qui vont contribuer à assigner les élèves à leurs positions sociales et scolaires. mais aussi à exclure des classes les élèves en situation de handicap et les élèves allophones.

Concernant la voie pro, nous demandons au ministère de l’Éducation nationale de reconsidérer la réforme, notamment sur la terminale, afin de construire des enseignements ambitieux pour les élèves.

Nous sommes à un point de bascule pour l’Ecole publique. Cela appelle une réponse forte qui passe par une action dans la durée. Une journée de grève ne suffira pas pour gagner. Aussi, pour défendre l’Ecole publique, exiger l’ouverture de discussions immédiates sur les salaires ainsi que l’abandon des mesures chocs des savoirs, pour des mesures qui améliorent nos conditions de travail (notamment par l’annulation des suppressions de postes et la création des postes nécessaires), nos organisations FSU, UNSA Education, SGEN-CFDT, CGT Educ’action et Sud Education décident de s’inscrire dans un plan d’action dans la durée :

  •  semaine d’actions du 5 au 9 février (rassemblements à l’occasion des instances départementales et académiques), avec par exemple un temps fort le mardi 6 février selon les contextes,
  • lancement d’une pétition intersyndicale pour demander l’abandon des mesures choc des savoirs,
  • nos organisations s’engagent aussi dans la préparation d’un rebond fort et durable de l’action en mars pour le service public d’Education et ses personnels.

L’École publique n’est pas loin de l’effondrement. La colère des personnels est grande. Le premier ministre, s’il ne prenait pas la mesure de la gravité de la situation en y apportant des réponses immédiates, porterait alors une immense responsabilité dans l’aggravation de la crise que traverse l’Ecole publique et ses personnels.

A Paris, le 4 février 2024

Des articles hors sujet

32 articles sont jugés sans lien suffisant avec le texte comme le délit de “séjour irrégulier” pour les étrangers et étrangères, l’instauration de quotas migratoires ou encore les mesures qui visaient à restreindre le droit du sol ou les prestations sociales. Un soulagement car de telles dispositions étaient en contradiction avec les fondements des droits sociaux sur une base universelle.

Cette loi était, de plus, contraire à la Convention Internationale des droits de l’enfant qui garantit un droit à une vie familiale. Elle aurait provoqué un appauvrissement important des familles et donc des enfants, français ou non, avec des conséquences dramatiques sur le quotidien des plus précaires. 110 000 personnes dont 30 000 enfants, selon le Collectif Services Publics, auraient été touchés.

Les représentant·es des personnels de l’Éducation nationale ont également dénoncé les effets néfastes de cette loi, si elle était restée en l’état, sur les élèves scolarisé·es et leurs familles rappelant que «&nbsple monde éducatif restera un lieu d’accueil et d'intégration&nbsp»

Des droits encore supprimés

Si la promulgation de la loi va permettre la régularisation de certains travailleurs sans papier qui œuvrent dans les secteurs en “tension” et acte la fin du placement de mineurs en centre de rétention administrative, elle signe une politique migratoire de plus en plus coercitive.

La levée des protections à l’éloignement dont bénéficiaient certaines catégories d’étranger·es, comme ceux arrivés avant l’âge de 13 ans, la généralisation du juge unique pour statuer sur les demandes d’asile, la possibilité de recourir à des vidéos-audiences pour juger du maintien en rétention ou encore la possibilité pour un département de refuser la prise en charge au titre de l’aide sociale à l’enfance des jeunes majeurs lorsqu’ils font l’objet d’une obligation de quitter le territoire, sont de nouveaux reculs du droit des personnes étrangères.

Une loi qui exclut davantage et dont ses opposants, dont la FSU-SNUipp, continuent de réclamer son retrait.

Les inquiétudes demeurent

Mais le Conseil constitutionnel n’a pas examiné si les dispositions inscrites dans la loi portaient atteinte au droit, au respect de la vie privée et familiale, au principe d’égalité ou encore au principe de fraternité. Il s’est contenté de dire qu’elles ne pouvaient pas être prises dans cette loi-là. Le risque est grand de voir à nouveau ces dispositions dans d’autres textes.

Ecole, un contexte préoccupant

Le collectif lance un appel pour mettre en lumière la situation critique de l'école française , avec des signaux au rouge et des indicateurs inquiétants : baisse des résultats des élèves en mathématiques et lecture, écarts de réussite selon les milieux sociaux, mal-être scolaire des élèves, souffrance des professionnels de l'éducation... Les politiques éducatives passées et récentes, combinées à un sous-investissement chronique, sont pointées du doigt et tenues comme responsables de cette situation.

Un projet de Grenelle alternatif

Face à cette urgence, le collectif appelle à la mise en place d'un vaste mouvement visant l’élaboration d’ alternatives pour l'école. L'objectif est de mener une réforme d'envergure, visant à refonder l'institution éducative sur des principes démocratiques, humanistes, et modernes. L'appel unitaire s'adresse à tous ceux et celles qui refusent de se résigner à une école marquée par la ségrégation sociale. Le projet de Grenelle alternatif se positionne comme une invitation à participer activement à la construction de solutions concrètes pour répondre aux enjeux majeurs posés par les crises climatiques, démocratiques, et sociales qui pèsent sur nos sociétés.

SIGNER L'APPEL L'appel Halte à la casse de l’école : une riposte collective s’impose

L’école française, dans son ensemble, va mal. Les signaux sont au rouge, le président en fait son affaire personnelle dans une direction amplifiant la fracture sociale qui ronge déjà notre école. Rejoignant d’autres études, les dernières évaluations PISA soulignent et confirment des indicateurs inquiétants : poursuite de la baisse des résultats des élèves de 15-16 ans en maths et lecture, confirmation des écarts de réussite selon les milieux sociaux, mal-être scolaire sensible des élèves, et souffrance des professionnels de l’éducation.

Ce constat accablant est le fruit de politiques éducatives anciennes (réactualisées et amplifiées ces dernières années), conjuguées à un sous-investissement chronique, qui ont mené le système scolaire au bord de la rupture. Et les annonces récentes de Gabriel Attal avant qu’il ne quitte le ministère de l’Éducation Nationale, parce qu’elles se situent dans la parfaite continuité des réformes précédentes, ne peuvent qu’aggraver le caractère inégalitaire et ségrégatif de l’école, et la mise sous tutelle des métiers de l’enseignement.

Pour relever le défi d’une école plus égalitaire, pour former des citoyennes et des citoyens de demain éclairé·es, à même de relever les enjeux majeurs posés par les crises climatiques, démocratiques, sociales qui pèsent sur nos sociétés, une bifurcation est plus que jamais nécessaire.

Nous ne pouvons plus accepter une gouvernance autoritaire, un management violent qui augmentent la souffrance des personnels. Nous ne pouvons plus accepter l’organisation de la ségrégation des acquisitions scolaires, évinçant les élèves majoritairement issu·es des classes populaires de la maîtrise des savoirs permettant de penser le monde pour le transformer. Nous ne pouvons plus accepter les manques de moyens financiers et humains participant de la dégradation du service public d’éducation.

C’est pourquoi nous appelons à une riposte, unitaire et collective.

Nous, mouvements pédagogiques et associations complémentaires de l’école, associations d’usagers·ères, organisations syndicales, chercheuses et chercheurs, actrices et acteurs de l’éducation, lançons un grand mouvement d’élaboration d’alternatives pour l’École, visant à une grande réforme pour refonder une institution éducative démocratique, humaniste, moderne. Nous appelons toutes celles et tous ceux qui ne peuvent se résigner à une école du tri social, à participer à nos travaux pour un Grenelle alternatif.

SIGNER L'APPEL Les premiers signataires : Organisations :

FSU, FSU-SNUipp, AFEF (Association française pour l’enseignement du français), AFL (Association française pour la lecture), AGSAS (Association des Groupes de Soutien au Soutien), ANCP, Appel des appels, APMEP (Association des professeurs de mathématiques de l’EP), Association Didact@Lyon, CEMEA, Collectif Didactique pour enseigner, Collectif educationbiencommun, Collectif Langevin Wallon, CRAP-Cahiers Pédagogiques, Désirs d'école, FCPE (Association des parents d’élèves), FNAREN (Fédération nationale des associations de rééducateurs de l'EN), FR MJC Bretagne et Pays de la Loire, FSU SNESUP, GFEN (Groupe français d’éducation nouvelle), ICEM (pédagogie Freinet), Les Ailes du Désir (Enseignants et partenaires des classes cinéma audiovisuel), Ligue de l'enseignement, OCCE, REP (Réseau d'éducation populaire), SE UNSA, SGEN-CFDT, SUI FSU, SNES FSU, Une École, Un Avenir...

Chercheurs et chercheuses :

Denis Adam, Sylviane Ahr, Danielle Alexandre, Gaïd Andro, Denis Bignalet-Cazalet, Rémi Bonasio, Stéphane Bonnet, Véronique Boiron, Joel Briand, Sophie Briquet-Hudazé, Dominique Bucheton, Jean-Charles Chabanne, Philippe Champy, Eveline Charmeux, Edwige Chirouter, Marie-Sylvie Claude, Françoise Clerc, Sylvain Connac, Sylvie Coppé, Jean-Claude Coulet, Lalina Coulange, Laurence De Cock, Isabelle De Peretti, Jean-Paul Delahaye, Vanessa Desvages Vasselin, Richard Etienne, Marthe Fradet-Hannoyer, Roger-François Gauthier, Patrick Geffard, Sylvie Grau, Agnès Grimault-Leprince, Martine JAUBERT, Jean-Marc Lange, Béatrice LAVILLE, Solveig Lepoire-Duc, Françoise Lorcerie, Régis Malet, Maïra Mamede, Marion Mas, Philippe Meirieu, Yann Mercier-Brunel, Christiane Morinet, Denis Paget, Nicole Patin Raybaud, Caecilia Pieri, Sylvie Plane, Patrick Rayou, Maryse Rebiere, Yves Reuter, Bruno Robbes, André Robert, Fekrije Selimi, Pierre Sève, Jean-François Simonpoli, Luc Trouche, Dominique Ulma, Jean-Pierre Véran, Carole Voisin...

Militant·es pédagogiques

Alexandra Rayzal (CRAP-Cahiers pédagogiques), Emmanuel Arvois (CGT éduc’action), Emmanuel Beaulieu (ICEM), Lilia Ben Hamouda (Café pédagogique), Claire Berest (Café pédagogique), Jean Bernardin (GFEN), Jacqueline Bonnard (GFEN), Mathieu Brabant (CGT éduc’action), Amandine Bugnicourt (Ambition école inclusive), Hélène Careil (ICEM), Catherine Chabrun (droits de l’enfant), Véronique Decker, Isabelle De Menezes (ICEM), Cathy Delarue (ICEM-pédagogie Freinet), Eric Demougin (FSU, Education nouvelle), Christian Denis (Education nouvelle), Héloïse Dufour, Emilie Pradel (Crap-cahiers pédagogiques), Dominique Faure (SNPDEN-UNSA), Cédric Forcadel, Djéhanne Gani (Café pédagogique), Jean-Philoppe Gardier (FSU SNUIPP), Daniel Gostain (FNAREN & ICEM), Juliette Grand (SNES-FSU), Marie-Odile Guellier (FCPE), Guillaume Touzé (Crap-cahiers-pédagogiques), Dominique Guy (Crap-cahiers pedagogiques), Claire Héber-Suffrin (coopération), Marc Héber-Suffrin (éducation populaire), Isabelle Henry (AFEF), Jean-Charles Join-Lambert (AGSAS), Julie Caupenne (Appel des appels), Sylvie Larue (SNEP-FSU), Mathias Lavaud, Catherine Ledrapier (GFEN, Ecole émancipée), Monica Levy (Crap-cahiers pedagogiques), Maria Magnolia (AFEF), Guy Maheux (CEMEA), Gérard Malbosc (AFEF), Marine Rougé (Crap-cahiers pedagogiques), Gérard Médioni, Alain Miossec (GFEN), Agnès Muzellec (ICEM), Christine Passerieux, Justine Pibouleau (GFEN), Annick Riffault, Karine Risselin (AFEF), Monique Royer (Crap-cahiers pedagogiques), Marie Sartori (Abulédu, logiciels libres), Guillaume Touzé (Crap-cahiers pedagogiques), Philippe Watrelot, Viviane Youx (AFEF)...

Le manque de titulaires (plus de 840 postes vacants publiés lors des opérations de mobilité intra académique) a un impact direct sur la prise en charge des élèves. Cela met en difficulté aussi bien les psychologues que le reste de la communauté éducative : professeurs des écoles, familles...

Cette enquête était la première étape d’une campagne visant à dénoncer le manque de moyens humains.

Avec 1 174 réponses, soit ⅓ de la profession, les psychologues se sont largement emparé·es de cette enquête, exprimant leurs difficultés.

Ces résultats constituent un appui pour démontrer au ministère la réalité d’un terrain qu’il ne connaît pas.

Les résultats de l’enquête  

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