> SNUipp FSU : Formatrices et formateurs 28/11/2022

03-12-2022

1) Augmentation de l’indemnité annuelle des conseillers pédagogiques
Tout d’abord, après plusieurs interventions du SNUipp-FSU, le CTM (comité technique ministériel, futur CSA-M après les élections professionnelles) de mercredi 23/11, a validé un arrêté modifiant plusieurs arrêtés régissant le régime indemnitaire des conseiller·es pédagogiques du premier degré et des conseiller·es pédagogiques départementaux pour l'éducation physique et sportive. Ainsi, l’indemnité annuelle des CPD-EPS passe de 2 500 à 3 500 euros, et celle des conseiller·es pédagogiques du 1er degré passe de 1500 à 2500 euros. Pour ces dernier·es s’ajoute la NBI de 27 points, ce qui maintient un écart d’environ 500 euros par mois au détriment des CPD-EPS : le SNUipp-FSU a exigé que cet écart soit résorbé puisque rien ne le justifie.
L’augmentation de ces indemnités annuelles prennent effet au 1er janvier 2023.
Si le SNUipp-FSU a bien évidemment approuvé cette mesure, après l’élargissement des indemnités REP et REP+ aux CP en circonscription, il rappelle cependant que les conseiller·es pédagogiques sont toujours exclu·es de la prime d’équipement des PE, et que les indemnités de déplacement doivent impérativement être revues et revalorisées, particulièrement au regard de l’inflation.


2) Audience au ministère le 24 novembre, pour porter les conditions de travail de tou·tes les formateur·trices du 1er degré
Le SNUipp-FSU a été reçu avec l’ANCPetAF (ainsi que le Sgen et l’Unsa) au ministère ce jeudi 24 novembre 2022.
Surcharge de travail, accélération exponentielle du rythme de travail, perte de sens des missions… conséquences de la réforme de la formation initiale sur les travail des PEMF, des DEA et des CPC… travail « en silo » dans les circonscriptions (les CPC étant « référent·es » de nombreux dossiers pilotés ailleurs que dans la circonscription) qui conduit à la mise à mal de tout travail collectif des formateur·trices… grave problème d’attractivité… risque de glissement des missions de formation vers des missions d’évaluation (évaluations d’écoles)…
L’audience a commencé par un état des lieux exposé par l’association des conseiller·es pédagogiques et autres formateurs et formatrices.
Le SNUipp-FSU a ensuite développé les aspects revendicatifs. Dans le cadre des négociations salariales générales et de la notion de « pacte enseignant », nous avons dit notre refus que le « tutorat » et le « mentorat » se généralisent au détriment d’une réelle formation, construite et mise en œuvre par les formateur·trices certifié·es. Le SNUipp-FSU et les autres organisations présentes (Sgen et Unsa) ont demandé un Groupe de Travail national pour repréciser les missions des formateur·trices du 1er degré, trop éloignées actuellement de leur cœur de métier. La question de la participation des formateur·trices aux travaux des EAFC (écoles académiques de la formation continue), qui se mettent en place dans les académies, devra y être affirmée.
Le ministère a acté la mise en place du groupe de travail à partir de janvier 2023. Il sera l’occasion pour le SNUipp-FSU de porter toutes les revendications des conseillers pédagogiques et des PEMF et permettra de réaffirmer ce qui donne tout son sens à leur mission.

Pour le SNUipp-FSU, le travail des formateurs et formatrices est essentiel pour faire vivre une école de la réussite de tous.

 

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