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Revaloriser nos salaires sans contrepartie

18-08-2023

Monsieur l’Inspecteur d’Académie ;

Les Inspecteurs des circonscriptions  d’Indre et Loire sollicitent les enseignantes pour la mise en place d’une heure hebdomadaire de soutien ou d’approfondissement en mathématiques ou en français en 6° .

Les enquêtes sur le temps de travail relayées par le ministère ou la consultation de la FSU-SNUipp avec plus de 30 000 retours en quelques jours montrent que les enseignant·es du 1er degré) font déjà beaucoup plus que ce que prévoient leurs obligations réglementaires de service.
Le résultat d'une enquête de l'INSEE relayée par la Direction de l'Évaluation , de la Prospective et de la Performance (DEPP) de novembre 2022 indique que le temps de travail des pour les professeur·es des écoles est de 43H00 par semaine et de  34 jours de vacances travaillés.

Les enseignant-es des écoles ne comptent pas leurs heures pour remplir leurs missions : les 108 heures sont un prétexte à ne pas comptabiliser les heures réellement travaillées, les 20 minutes d’accueil par jour n’existent pas officiellement, le temps du midi est un temps de travail…
Alors demander d’augmenter notre temps de travail témoigne à minima d’une méconnaissance totale de notre métier ou d’un mépris sans fond pour notre profession en refusant  la reconnaissance du travail invisible et le temps de travail des enseignant·es.
Il est urgent de reconnaître les temps de travail déjà effectués comme les 20 minutes d’accueil par jour, et les temps de rencontres avec les familles…
Dans le même temps, les discussions salariales sont enfermées dans un cadre budgétaire volontairement contraint. En refusant toute revalorisation du point d’indice et  reconstitution des grilles pour l’ensemble des personnels, le ministre de l’Education fait le choix d’une revalorisation restrictive, inégalitaire et conditionnée.
Si l’action  de la FSU-SNUipp a pu faire bouger le ministère sur certains points (augmentation des ratios de la Hors classe et de la classe exceptionnelle, et une augmentation de l’ISAE de 1200 à 2000 euros),  la FSU, ainsi que tous les syndicats représentatifs de l’EN, ont claqué la porte des discussions suite au dévoilement des mesures concernant le pacte. Lier l’augmentation salariale à l’acceptation de missions supplémentaires n’est pas tolérable. “Le travailler plus pour gagner plus” ne constitue pas une revalorisation. C’est pourquoi la FSU-SNUipp s’oppose au pacte enseignant, vecteur d’aggravation des inégalités femmes/hommes, outil d’individualisation et de division des personnels. Elle en demande son retrait.
La FSU-SNUipp continue de porter une augmentation de salaire pour toutes et tous sans contrepartie avec comme première étape  300 euros nets pour toutes et tous sous forme de points d’indice.
La FSU-SNUipp continue d’exiger que tous les personnels puissent bénéficier de l’ISAE.

Elle exige aussi l’ouverture de discussions salariales pour les non titulaires, AESH, psyEN et enseignant·es.

 

 



A Monsieur le Ministre de l’Education Nationale Pap Ndiaye ,

Monsieur l’Inspecteur d’Académie
Le résultat d'une enquête de l'INSEE relayée par la Direction de l'Évaluation , de la Prospective et de la Performance (DEPP) de novembre 2022 indique que le temps de travail des pour les professeur·es des écoles est de 43H00 par semaine et de  34 jours de vacances travaillés.
Pourtant, dans le cadre des discussions salariales, les propositions ministérielles souhaiteraient imposer le “travailler plus pour gagner plus” du Pacte Enseignant.
Leur rémunération et la charge de travail non reconnue sont des préoccupations majeures pour chaque enseignant-e en opposition avec l’inanité du «travailler plus pour gagner plus» du Pacte Enseignant.
Au contraire, la profession enseignante attend depuis de nombreuses années la nécessaire augmentation sans contrepartie.
Il  est urgent de rémunérer les tâches déjà effectuées !
La réouverture du chantier des 108H et plus globalement du temps de travail des professeurs des écoles.
Le triplement immédiat de l’ISAE, pour que les tâches actuellement effectuées soient rémunérées.
Plus largement, nous exigeons une réelle revalorisation avec une première étape de 300 euros nets par mois pour toutes et tous sans contrepartie.

Nous vous demandons, Monsieur l’Inspecteur d’Académie de faire remonter nos attentes en direction de M le Ministre de l’Education.

 


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