actu site SNUIpp national

FSU-SNUipp Blog Posts
S'abonner à flux actu site SNUIpp national
  1. PE ou PsyEN classe normale
  2. PE ou PsyEN hors-classe
  3. PE ou PsyEN classe exceptionnelle
  4. Instituteurs et institutrices
  5. AESH

Les salaires sont indiqués en net hors primes (ISAE, REP, REP +, Dir...) et hors prélèvements (impôts, mutuelle...). Les passages d'échelons sont automatiques sauf pour le passage aux échelons 7 et 9 (suite aux rendez-vous de carrière des 6ème et 8ème échelons, 30 % bénéficient d'une accélération).

En cas de changement de grade (classe normale vers hors-classe par exemple) le nouvel échelon correspond à celui dont l'indice est supérieur à celui de l'échelon précédent. L'ancienneté dans l'échelon précédent est reportée.

Pour les AESH, l'avancement d'échelon est automatique tous les 3 ans.

PE ou PsyEN classe normale # PE ou PsyEN Classe normale éCHELON INDICE BRUT NET ZONE 3* DURéE DANS L'échelon  1 395 1 944 € 1 532 €  1 an 2 446 2 196 € 1 733 €  1 an 3 453 2 230 € 1 760 €  2 ans 4 466 2 294 € 1 811 €  2 ans 5 481 2 368 € 1 873 €  2,5 ans 6 497 2 447 € 1 936 €  3 ans (ou 2 ans si accélération) 7 524 2 580 € 2 042 €  3 ans 8 562 2 767 € 2 192 €  3,5 ans (ou 2,5 ans si accélération) 9 595 2 929 € 2 322 €  4 ans 10 634 3 121 € 2 476 €  4 ans 11 678 3 338 € 2 649 €  -

*Pour la zone de résidence 2 ajouter 1%, pour la zone 1 ajouter 3%.

PE ou PsyEN hors-classe # PE ou PsyEN hors-classe échelon Indice Brut Net zone 3* DURéE dans l'échelon 1 595 2 929 € 2 322 € 2 ans 2 629 3 096 € 2 456 € 2 ans 3 673 3 313 € 2 630 € 2,5 ans 4 720 3 544 € 2 815 € 2,5 ans 5 768 3 781 € 3 004 € 3 ans 6 811 3 992 € 3 173 € 3 ans 7 826 4 066 € 3 233 € -

*Pour la zone de résidence 2 ajouter 1%, pour la zone 1 ajouter 3%.

PE ou PsyEN classe exceptionnelle # PE ou PsyEN classe exceptionnelle échelon indice brut net zone 3* Durée DANS L'échelon 1 700 3 446 € 2 736 € 2 ans 2 740 3 643 € 2 894 € 2 ans 3 780 3 840 €  3 051 € 2,5 ans 4 835 4 111 € 3 268 € 3 ans 5 (chevron 1) 895 4 406 € 3 505 € 1 an 5 (chevron 2) 930 4 578 € 3 643 € 1 an 5 (chevron 3) 977 4 810 € 3 828 € -

* Pour la zone de résidence 2 ajouter 1%, pour la zone 1 ajouter 3%.

Instituteurs et institutrices # Instituteurs et institutrices échelon indice brut net zone 3* durée dans l'échelon 1 361 1 777 € 1 398 € 9 mois 2 371 1 826 € 1 437 € 9 mois 3 383 1 885 € 1 485 € 1 an 4 390 1 919 € 1 512 € 1,5 an 5 400 1 969 € 1 552 € 1,5 an 6 413 2 033 € 1 603 € 1,5 an 7 422 2 077 € 1 638 € 3 ans 8 443 2 181 € 1 721 € 3 ans et 3 mois 9 464 2 284 € 1 804 € 4 ans 10 499 2 456 € 1 941 € 4 ans 11 538 2 648 € 2 095 € -

* Pour la zone de résidence 2 ajouter 1%, pour la zone 1 ajouter 3%.

AESH # AESH échelon indice  brut 
(tps complet)  net zone 3*
(tps complet) brut (24h/sem)  net zone 3* 
(24H/SEM)  1 371  1 826 €  1 464 €  1 132 € 908 €  2  375  1 846 €   1 480 €  1 145 € 918 €  3  380  1 871 €   1 501 €  1 160 € 931 €  4  385  1 895 €  1 520 €  1 175 €  942 €  5  395  1 944 €  1 559 €  1 205 €  967 €  6  405  1 994 €  1 599 €  1 236 €  991 €  7  415  2 043 €  1 638 €  1 267 €  1 016 €  8  425 2 092 €  1 678 €  1 297 €  1 040 € 9 435   2 141 €  1 717 €  1 327 €  1 065 € 10 445  2 191 €  1 757 €  1 358 €  1 089 €  11 455  2 240 €  1 796 €  1 389 €  1 114 €

* Pour la zone de résidence 2 ajouter 1%, pour la zone 1 ajouter 3%.

L'avancement d'échelon est automatique tous les 3 ans.

L’origine

Les enseignements adaptés sont nés d’une conception humaniste et progressiste de l’éducation, développée dans les courants de pédagogie nouvelle, d’éducation populaire, des propositions plan Langevin Wallon pour l’Éducation nationale. Structuré à partir d’un principe du «&nbsptoutes et tous capables&nbsp» comme outil d’émancipation et de lutte contre les inégalités, il est pourtant remis en cause par les politiques publiques depuis quelques années.

Des réformes destructrices

Avec les réformes de l’école inclusive, le principe d’un enseignement spécifique réalisé par des enseignant·es spécialisé·es en lien avec les enseignant.es des classes est très fortement attaqué. Pour des raisons budgétaires et idéologiques, ces réformes ont affaibli les structures d’enseignement adapté et spécialisé (RASED-SEGPA-EREA-Pénitentiaire).

L’acte 2 de l’école inclusive, bien que retoqué par le conseil constitutionnel, sera mis en place par le président Macron “quoi qu’il en coûte” que ce soit par décret ou circulaire. Transformation des PIAL en pôle d’appui à la scolarité, disparition programmée des Établissements Sociaux et Médico Sociaux, retrait des prérogatives des MDPH… sont au programme pour les années à venir.

Cet affaiblissement de l’enseignement adapté participe à la dégradation des conditions d’accueil des élèves et de travail des personnels.

Agir ensemble

Les États généraux de l’Enseignement Spécialisé Adapté ont pour objectif de faire collectivement un état des lieux et des besoins de la profession.
Ils permettront également de créer un moment fort de défense de l’enseignement adapté.

La FSU-SNUipp portera ensuite ces revendications auprès ministère lors d’une audience.

Modalités de participation

Les États généraux de l’Enseignement Spécialisé Adapté s'adressent à l’ensemble de la profession : PE en classe ordinaire, enseignant·es spécialisés, membres du RASED, PSY-EN, AESH…
L’inscription doit être faite avant le 14 février. Elle se fait auprès de votre section départementale. Attention, les places sont limitées.

Uniforme, Marseillaise, autorité … une fois de plus les annonces du président Macron fleurent bon la naphtaline et les années 50. Elles ne répondent aucunement aux enjeux de l’école publique d’aujourd’hui. Quand le président parle d’injustices, de déterminisme social ou encore d’inégalités, il ne dit pas comment il va permettre à l’école publique de répondre à ces questions essentielles.

En pleine polémique provoquée par la ministre nouvellement nommée, le Président lui réitère sa confiance et parle de maladresse alors que la colère des personnels est toujours présente. lIs attendent des excuses, des actes et des engagements. Amélie Oudéa-Castéra a piétiné l’école publique par ses déclarations. Sa vision et la place qu’elle accorde à l’école privée au sein de la République est dangereuse. La FSU-SNUipp rappelle que les fonds publics doivent aller au service public et qu’en tout état de cause un établissement sous contrat qui ne respecte pas les programmes nationaux ne doit plus en bénéficier. Le ministère devra rapidement agir et s’engager pour que le rapport sur l’école Stanislas ne soit pas enterré et que des mesures soient prises contre cet établissement.

En prétendant faire de l’école une priorité tout en nommant une ministre des Sports, des jeux Olympiques et Paralympiques, de la jeunesse et de l’Éducation nationale, le président procède de fait à son déclassement et méprise la communauté éducative. À ce jour, alors qu’un ministre délégué ou un secrétaire d’état est annoncé, doit-on s’attendre à la nomination d’un stagiaire de l’Élysée pour répondre aux personnels de l’Éducation Nationale ? C’est pourtant un ou une ministre de plein exercice qu’il faut d’une part pour les sports et d’autre part pour l’éducation nationale, qui ne peut se satisfaire d’une ministre régulièrement absente du terrain de l’école et qui s’est disqualifiée par ses propos.

Depuis plusieurs années, l’école est en crise, les conditions de travail pour les personnels et d’apprentissage pour les élèves se sont dégradées. Depuis 2017, les politiques éducatives mises en place participent au dénigrement de l’école publique et ont recours à des recettes éculées.

Les enseignantes et enseignants ne sont plus remplacés faute de moyens humains. À la rentrée 2024, ce sont encore 650 postes qui seront supprimés dans le premier degré, contrairement à ce qu’affirme Amélie Oudéa-Castéra, et de nombreuses fermetures de classes vont être prononcées sur tout le territoire. Depuis deux mois, la profession alerte le syndicat sur le quotidien, la souffrance au travail ainsi que sur le manque de reconnaissance notamment salariale. La colère est grandissante.

La FSU-SNUipp continuera de porter un projet émancipateur pour l’école qui permette à tous les élèves de réussir et de revendiquer des moyens pour que les personnels puissent exercer leur métier sereinement. Dans ce cadre et avec d’autres organisations syndicales, elle appelle la profession à se mobiliser et à se mettre en grève le 1er février. 

La FSU (Fédération Syndicale Unitaire) continue de s’opposer fermement à la loi immigration, qu’elle qualifie d'inique et xénophobe. Restreignant le droit au séjour, attaquant le droit d’asile, précarisant diverses catégories de la population, la loi Darmanin, pas encore promulguée, menace pour la fédération les principes fondamentaux de la République française comme l’égalité et la fraternité.

« Nous avons un travail à faire pour [leur] rendre impossible la vie » (G. Darmanin)

C’est en effet cet objectif que vise cette loi discriminante de préférence nationale, reprenant ici un marqueur idéologique majeur de l’extrême droite.

La promulgation impacterait le monde de l’éducation en touchant une partie des élèves et de leurs familles. Difficultés d’accès à l’éducation, précarisation, stigmatisation et climat d’insécurité, rupture du lien école-famille…

C’est pourquoi la FSU, avec l’ensemble des associations, collectifs impliqués pour les droits des personnes étrangères, les organisations de la société civile, appelle à rejoindre les initiatives prévues partout en France dimanche 21 janvier.

Au début des années 1990, suite à une pénurie de recrutement, le gouvernement a mis en place une allocation d’enseignement pour inciter des étudiant·es à rejoindre des départements déficitaires, sous réserve de titularisation dans un corps enseignant.
Cette allocation aurait dû donner des droits pour la pension de retraite comme l’avait promis l’État à l’époque. Faute de décret, ce n’est malheureusement toujours pas le cas.

Ces dernières années, la FSU-SNUipp a interrogé de nombreuses fois le ministre de l’Éducation nationale mais également le ministre de la Fonction publique au sujet des allocataires d’IUFM.

En avril 2023, la FSU-SNUipp a écrit au Ministère afin de demander que cette injustice soit reconnue et réparée au plus vite. 

Le 31 octobre, en marge d’une réunion sur la sécurisation des écoles, Gabriel Attal a annoncé aux organisations syndicales qu’un accord interministériel avait été trouvé pour les allocataires IUFM.

Le décret est enfin paru

Comment ça marche ?


Les droits découlant de ce décret ne sont pas automatiques, les collègues concerné.es doivent en faire la demande.
Une priorité : faites vous accompagner

Périodes concernées
Toutes les périodes durant lesquelles ont été perçues exclusivement des allocations d'enseignement et des allocations de 1ere année d'IUFM.(au titre du décret de 1989 ou du décret de 1991).

 Qui est concerné.e ?
Toutes les personnes ayant bénéficié de ces allocations et ayant été titularisées dans un corps d'enseignants sont éligibles y compris si elles ont changé de corps ou quitté la Fonction Publique.

Durée prise en compte
Les périodes d’allocations sont prises en compte, pour moitié, pour la constitution du droit à pension et la liquidation de la pension (durée de cotisation et durée d’assurance).

Comment faire la demande ?
La demande ne passera pas par l’ENSAP. Pour ajouter ces trimestres désormais validés, il faudra déposer un dossier de demande au service des pensions du rectorat. Cette mise à jour des droits sera in fine visible dans le dossier de l’agent lorsqu’il consultera son compte retraite via l’ENSAP. Pour les personnels ayant quitté l’Education Nationale, la demande doit être faite auprès de l'administration dont ils relèvent au moment de cette demande ou, à défaut, à la dernière administration dont elle relevait. Les services ministériels ont préparé une note aux académies mais aussi un formulaire de demande et une fiche d’information à destination des agents qui devraient être diffusés très prochainement.

Quand faire la demande ?
Cas général : elle doit être faite au plus tard 12 mois avant la date à laquelle la personne souhaite être admise à la retraite.
Cas particuliers :
Pour les admissions à la retraite prévues avant le 29 décembre 2024, la demande doit être faite au plus tard dans un délai de six mois à compter de la notification de la décision initiale de concession de la pension.
Pour les personnes qui ont déjà été admises à la retraite au 29 décembre 2023 (date du présent décret) déposent leur demande dans un délai de douze mois à compter de cette même date.

Constatant l’épuisement des enseignant·es et des AESH, le syndicat a déposé le 28 novembre 102 alertes sociales dans tous les départements pour exiger des réponses à la souffrance qui s’exprime sur le terrain. 

La plateforme “J’ALERTE” a été mise en ligne afin que le vécu quotidien des personnels soit connu, entendu et que des solutions soient trouvées. De nombreux témoignages montrent un quotidien difficile, des conditions de travail loin d’être satisfaisantes, une exaspération forte.

Ces alertes ont déjà débouché sur l’annulation de 1059 suppressions de postes. Un choix politique qui montre que la mobilisation initiée par la FSU-SNUipp commence à porter ses fruits. Ce premier pas reste néanmoins insuffisant, c’est pour cela que l’intersyndicale FSU-CGT-Sud Education-FO appelle à la grève le 1er février prochain.

Ensemble nous voulons être entendu·es !

Des moyens pour un service public d'éducation de qualité

L’enquête du syndicat montre un besoin impérieux de postes : il s’agit de faire baisser les effectifs dans les classes, d’assurer les remplacements ou de reconstituer les RASED et PMQDC. Par ailleurs, l’inclusion n’est pas remise en cause en tant que telle mais dans les moyens qui y sont dévolus. Cela veut dire créer des places en nombre suffisant dans les établissements spécialisés et en ULIS pour permettre le respect des notifications. Cela veut dire aussi recruter des AESH en nombre suffisant, sous statut, pour une inclusion de qualité.

C’est pour cela que la FSU-SNUipp exige :
- L’annulation immédiate des suppressions de poste
- Des moyens pour l’inclusion : augmentation des places en ESMS comme en Ulis et un vrai statut pour les AESH
- La mise en place d’un plan triennal de recrutement pour abaisser les effectifs, sanctuariser les postes de remplacements, reconstituer les Rased/PDMQDC et recruter un nombre d'AESH formés et sous statut à la hauteur des besoins

Du respect pour les personnels

La faiblesse salariale est prioritairement notée comme une non reconnaissance des missions accomplies, source de souffrance pour les PE et les AESH. Par ailleurs, la question du temps de travail est relevée comme centrale : à ce jour le travail invisible des personnels - réunions, préparation, temps d’accueil- n’est pas reconnu. Enfin, les personnels ressentent les fréquents refus d’autorisation d’absence comme un manque inadmissible de bienveillance de l’institution à leur égard.

C'est pour cela que le syndicat exige :
- Une augmentation de 300 euros net mensuels immédiatement et sans contrepartie pour les PE et les AESH
- D’autoriser les personnels à s’absenter avec traitement pour les RDV médicaux et les obsèques
- Une redéfinition du temps de travail (prise en compte des 20 min et du travail invisible...) pour en alléger la charge, et aller vers un temps complet pour les AESH

Contre le « choc des savoirs » et pour une autre politique éducative

Les annonces du 5 décembre dernier constituent une des pièces majeures du puzzle d’une école encore plus inégalitaire qui aggrave le tri social .
Pour les enseignant·es, les atteintes permanentes à leur liberté pédagogique participe d’une perte de sens du métier qui les affecte. Ainsi l’imposition de manuels, de démarches pédagogiques ou les évaluations nationales sont pointées comme aggravant leurs conditions de travail.

Mais les personnels se sentent aussi démuni·es par la négation du droit à la formation continue dont ils et elles s’estiment victimes.

C’est pour cela que la FSU-SNUipp exige :
- Le maintien de la liberté pédagogique : non imposition des manuels, des démarches pédagogiques et abandon des évaluations nationales
- Le droit à 18 demi-journées par an de formation continue choisie sur temps de classe

La journée du 1er février sera une nouvelle étape de mobilisation pour porter ces revendications. Ensemble, construisons les suites afin que le ministère écoute enfin la profession.

Nommé premier ministre, Gabriel Attal cède à l’appétit du pouvoir. L’éducation nationale lui aura servi de marchepied.
La nomination d’Amélie Oudéa-Castéra à sa place fait plus qu’interroger. Une ministre qui aura sous sa responsabilité l’Éducation Nationale mais aussi la jeunesse, les sports, les jeux olympiques et paralympiques ne pourra pas tout faire. Cela résonne comme du mépris pour les personnels.
Mais ce ressenti ne peut masquer le fond du choix politique, celui de réduire les compétences de la rue de Grenelle : une totale mise sous tutelle du ministère.
Le Premier ministre n’a-t-il pas déclaré qu'il sera "le garant" de la "priorité absolue" accordée à l'Éducation" ?

Et l’École et ses personnels dans tout ça ?

A qui devront dès lors s’adresser les personnels et leurs représentant·es ? La question est posée.
Mais plus encore, ce qui se dessine c’est la continuité politique totale avec les orientations antérieures. Orientations qui sont pourtant massivement rejetées par les premier·es concerné·es.
Contrairement à ce que vante sa communication, le bilan Attal à l’EN est décrié par les personnels.
Rien n’a été fait pour répondre aux alertes de la profession, les nombreux témoignages récoltés par le syndicat le confirment. Le crise d'attractivité sans précédent du métier appelle pourtant des réponses fortes en termes de salaires ou de conditions de travail.

Une grève unitaire dans l’éducation est appelée le 1er février prochain. Elle fait suite au dépôt de 102 alertes sociales au mois de novembre pour exiger des moyens, du respect et une autre politique éducative.
Ce que révèle cette nomination doit renforcer la détermination des collègues à se faire entendre pour être respecté·es ! Toutes et tous en grève le 1er février.

Communiqué de presse Un ministère comme marchepied à une carrière politique

Après cinq mois passés au ministère de l’Éducation nationale, Gabriel Attal cède aux sirènes du pouvoir et accède au poste de premier ministre du gouvernement d’Emmanuel Macron. Ce court passage à la rue de Grenelle montre une ambition personnelle forte, plus forte que celle de servir l’Éducation. Durant ces cinq mois, il a tenu un discours traditionnel pour séduire un électorat de droite voire d’extrême droite.

Tous les chantiers ont été engagés contre les organisations syndicales majoritaires dont la FSU-SNUipp et donc contre la profession. Gabriel Attal n’a pas été un ministre de l’Éducation Nationale mais un ministre de l’opinion publique. La communication à tout va aura été sa ligne de conduite à rebours du dialogue social : il ne suffit pas d’organiser des réunions pour que celui-ci ait lieu. L’échange de points de vue, la prise en compte des arguments développés par les représentants et représentantes des personnels nécessitent du temps. Un temps que le ministre n’aura pas pris, trop occupé à servir son avenir.

Vouloir réformer l’école en quelques mois était un objectif bien prétentieux. Gabriel Attal aura non seulement méprisé l’expertise des enseignantes et enseignants mais aura fait vivre un rythme effréné à l’école, surfant sur tous les sujets polémiques qui pouvaient le rendre populaire : port de l’abaya, tenue vestimentaire imposée, retour du redoublement. Des prétendues vérités ont été affirmées par le ministre, totalement déconnectées de la réalité du terrain.

Or, l’Éducation a besoin de temps long, de se nourrir du terrain, de l’ensemble des travaux de la recherche et non d’une politique à court terme avec une succession de ministres et leurs lubies.

A ce jour, Gabriel Attal n’a pas répondu aux attentes de la profession en matière de salaires, de conditions de travail et d’exercice du métier. A aucun moment il n’a évoqué les effectifs des classes françaises comme étant les plus élevés de l’OCDE, l’inclusion sans moyens qui se fait au détriment des élèves et des personnels, le nombre croissant de fiches santé et sécurité au travail rédigées par les PE, les remplacements non assurés, le manque de temps des directeurs et directrices pour répondre aux injonctions de l’administration, les milliers d’élèves qui vivent dans des conditions précaires voire à la rue… Autant de sujets qui font le quotidien des personnels de l’Éducation nationale et qui mériteraient qu’un ministre s’en préoccupe réellement.

Quel que soit le ou la remplaçante de Gabriel Attal au poste de ministre de l’Éducation nationale, la FSU-SNUipp, syndicat majoritaire dans le premier degré, rappellera les priorités de l’école, notamment lors de la grève intersyndicale du 1er février.

Paris, le 9 janvier 2024

.

Zircon - This is a contributing Drupal Theme
Design by WeebPal.